Et nous alors dans cette histoire... Tout va bien. « Papa dans le bush ». Après une semaine d'assignation de facto à résidence, Angé et ma pomme voyons enfin le jour et la vie s'organise doucement. Surtout, depuis qu'on a mis une photo du PY sur le mur, on se sent vraiment chez nous.
Question bureau, c'est un peu Sysiphe au pays des Kikuyus : informations prises sur la location (officielle ou non), les taxes (avec un peu ou beaucoup de corruption), l'enregistrement (avec ou sans corruption), les meubles (magasin ou dans la rue!), internet et téléphone (53 compagnies). Bref, plus on essaye de résoudre les problèmes, plus on les découvre. Mais franchement, c'est plutôt amusant. Et si on continue à ce rythme, on devrait pouvoir faire dans quelques jours l'ouverture officielle du "FIDH Nairobi Office".
Et ce week end, papaye sur le cheese cake, on s'est enfin échappés de la capitale pour le grand air et la vie sauvage, direction Lac Naivasha. Un endroit magnifique où on s'est gavé de soleil et de grands espaces. Un des rares endroits au Kenya où l'on peut, à pieds, se retrouver face à face avec des girafes, des gnous, des hippo, des gazelles, des zèbres et autres bêtes dont j'ai déjà oublié le nom.
Anecdote : le Lac est en train de se faire manger par des petites algues vertes ce qui, en plus d'être inesthétique pour les touristes hollandais, empêche les pêcheurs de naviguer. Le gouvernement a décidé de prendre ce problème à bras le corps – plus préoccupé d'ailleurs par les touristes que des pêcheurs, en déversant par avion entier des tonnes et des tonnes de scarabées dits mangeurs d'algues. Ces derniers ayant bien travaillé, repu, ont décidé de s'attaquer à toute la flore avoisinante! Cette petite plaisanterie a coûté plusieurs millions de dollar aux contribuables kenyans pour se débarrasser de ces petits insectes.
Voili, voilo, des bises à tous le monde. Merci pour tous vos appels et messages nous donnant de vos nouvelles. On a eu grand plaisir à recevoir des news de Guillaume le cambodgien, et nous attendons avec impatience celles du Nico et Chloé. Que le K2 vive encore et pour longtemps.
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